Le livre des Baltimore

Marcus Goldman a réussi. Réussi à résoudre l’épineux mystère « Harry Quebert », à boucler son fameux second roman, à devenir un vrai auteur à succès. Mais sa propre vie n’est pas aussi brillante, malgré l’argent et la villa en Floride. Il regrette toujours son amour de jeunesse, et la vie de cocagne qu’il menait enfant avec ses cousins les Goldman-de-Baltimore, tellement plus intéressante que celle de ses propres parents. Hanté par ses souvenirs, il ébauche en écrivain le drame qui a peu à peu miné sa famille, semant les indices du désastre au détour d’épisodes apparemment nostalgiques. Or toute enquête n’est pas un polar, et affronter ce que l’on n’avait pas su (ou voulu) voir est aussi difficile que de traquer des informations neuves. Grave mais pas triste, traversé d’éclairs de bonté et d’innocence, Le Livre des Baltimore s’est écrit bien au-delà de Marcus, et il ne s’en console pas…